Dans le secteur de l’emploi restauration et des métiers de l’hôtellerie, le contrat de travail classique ou en extra restauration, répond à des spécificités mises en place par le HCR. Dans tous les cas, il faut respecter la classification des métiers, mettre en place une période d’essai, respecter un salaire évalué selon une grille et octroyer des congés payés.
Les mentions obligatoires pour un contrat classique
Le contrat de travail d’un restaurateur prévoit les clauses suivantes : l’identité des parties, la fonction et le lieu de travail, la durée de l’emploi, la rémunération, les congés payés, la durée de la période d’essai ainsi que le préavis.
Il est à noter que la convention collective des HCR classe les travailleurs selon 5 critères bien précis dont : l’expérience du salarié, son indépendance, sa compétence, son niveau de responsabilité ainsi que le type d’activité qu’il exerce.
Cette même convention prévoit que les employeurs ont l’obligation de soumettre le travailleur à une période d’essai. Elle est établie suivant ces points :
- 3 mois pour les cadres avec la faculté de renouveler le contrat une fois ;
- 2 mois pour le personnel de maîtrise, avec une possibilité de le renouveler une fois ;
- Selon une entente prévue à l’avance pour les plus hauts postes.
La rémunération dans l’hôtellerie et la restauration
Il est important de noter que le salaire variera en fonction de la classification de l’employé. C’est la convention HCR qui met en place des salaires minima dépendamment de la fonction du salarié.
Dans le cas où l’employeur ne paie pas le salarié à la date prévue dans le contrat, il est possible de le poursuivre devant le conseil des prud’hommes.
En ce qui concerne le congé, il est établi à 2.5 jours ouvrables par mois de travail.
Le contrat d’extra dans l’hôtellerie restauration
Dans le secteur de l’hôtellerie et dans les métiers de la restauration, le contrat d’extra permet de travailler à durée déterminée. Toutefois, son usage est soumis à certaines conditions et le contrat en extra restauration répond aussi à un régime strict.
Les conditions à remplir pour un contrat extra dans un hôtel ou un restaurant
Les professionnels HCR ou les traiteurs peuvent avoir recours à un contrat d’extra restauration dans le cadre de séminaires, de réceptions, d’inaugurations, de cocktails, pour un mariage… A la différence d’un CDI, l’activité est exercée temporairement, en offrant aux entreprises du personnel qualifié, ayant une expérience en restauration ainsi qu’une bonne présentation.
L’article D.1242-1 du Code du Travail admet que l’hôtellerie et la restauration font partie des secteurs autorisés à conclure un contrat d’extra.
Les points à prendre en compte
Que ce soit un métier de serveur, de traiteur, de barman… Le restaurant gastronomique ou l’hôtel se doit de donner un salaire similaire à l’employé en CDI, après période d’essai.
Le contrat d’extra peut être de quelques heures à quelques jours et peut être requalifié en CDI, si l’emploi hôtellerie le permet. Tel est le cas, pour les missions dépassant 60 jours.
Toutefois, pour une meilleure gestion du personnel, le contrat d’extra ne donne pas droit à une indemnité de précarité ou une indemnité de fin de contrat.
Les avantages du contrat d’extra pour l’employé
Avec un contrat d’extra, le salarié peut profiter d’un emploi du temps flexible. Il est libre d’accepter la mission qu’il désire, à la période la plus propice pour lui. Aussi, il peut profiter d’une rémunération attractive et il peut se développer tout en découvrant de nouveaux horizons.
Et bien évidemment, l’un des plus grands atouts pour l’employé, c’est de pouvoir demander un CDI si vraiment le métier le correspond et répond à ses attentes.